Mon voyage à Porto. Sans filtre.

Ces dernières années, j’ai un peu mis de côté ce que je m’étais promis. 
Mes objectifs, celui de rédiger, d’annoter et de raconter ce qui pouvait m’arriver. 
Des week-end, des voyages, un événement.
En fait, un carnet de bord.
Un vrai, pour moi, seulement pour moi, avec des anecdotes, ce qui pouvait arriver de bien mais aussi les galères.
Surtout les galères, les catastrophes, celles qui rendent les moments inoubliables. 
Alors, j’en ai déjà réalisé : Londres, ma première virée entre copines, puis Amsterdam.
Une nuit à l’hôtel aussi, pour un concours avec des copines de classe.
Puis, j’ai arrêté.  Alors aujourd’hui, j’ai envie de recommencer.
Mais pas en secret. 
Ici. De me dévoiler un peu plus. Grâce à mes histoires. Des vraies.

 Et je commence avec Porto. C’est pas si vieux, c’est même récent. 
Il y a un peu plus d’un mois. 
Mon chéri est un casanier. Ce qu’il aime, c’est la tranquillité, notre cocon d’amoureux.
Un peu le contraire de moi qui aime voyager.
Pourtant, de nous deux, c’est lui qui a le plus voyagé.
D’abord entraîné par sa famille alors qu’il était petit, et puis entraîné par moi aujourd’hui.
Vous l’avez compris : c’est moi l’organisatrice.
Lui approuve et me suit.
Lorsqu’il me dit oui, je dois foncer car un casanier peut vite changer.

C’est donc ainsi que nous nous sommes retrouvés à l’aéroport de Lille un mardi.
Une fois les bagages enregistrés, la sécurité passée, on attend.
Devant nous, plein de familles avec enfants.
Ce n’est pourtant pas les vacances. Je surprends les conversations, elle me font sourire. Un petit garçon refuse de ramasser la valise à sa maman.

L’organisation en France est terrible.
Entre les prioritaires et les non prioritaires, c’est fouillis. Tellement brouillon.
Les français n’arrivent pas à faire une file.
Et enfin, on monte dans l’avion.
On n’a pas encore décollés que déjà mon chéri s’est endormi.
Il ne me l’avait pas encore faite celle là.
Pourtant habituée à ce qu’il arrive à dormir partout, dans n’importe quelle situation, 
une fois encore, le contraire de moi qui ne dormira pas du vol. Comme à chaque fois.
Un atterrissage atroce, mes oreilles souffrent. Comme à chaque fois.

Et voilà comment nous nous sommes retrouvés dans le nord du Portugal.
En plein mois d’octobre. En fin de journée.
Le temps pour nous de découvrir notre logement, de repérer les lieux et d’aller manger.
Notre logement nous plaît excepté toutes les marches que nous devons monter pour y accéder.
Le sport de nos journées.
Ce soir-là, on s’arrête à Mcdo.
Les prix nous surprennent, même pas 6 euros le gros menu.
On découvre la ville de nuit et le Gps nous aide à rentrer.
On pense que jamais on ne pourra s’en passer.

Et pourtant. Et pourtant…
On n’a très vite plus eu besoin de lui. Porto était devenue notre routine.
Du logement au centre ville.
Du centre ville au logement.
De la maison au supermarché où on faisait nos courses.
La ville nous avait accueillis, totalement engloutis.
On se serait cru à la maison. Une routine était installée.
Je me levais la première. On se préparait, on déjeunait.
Levais la première mais prête la dernière.
Et on partait. A la rencontre de la ville. 

Jour 1, jour 2, jour 3.
Les pieds usés, les yeux cernés.
Mais charmés.
Porto de jour, Porto de nuit.
Porto sous la pluie.
Porto sous le soleil.
Tu sais Porto, on a essayé de voir le plus de toi.
Sans jamais s’arrêter.
La Ribeira, la librairie Lello, le Pont Dom luis, tes maison colorées.
Tu m’as même montré mon amélioration en anglais. Photo 19-10-2018 17 52 01 Et puis, le retour à l’aéroport.
Ce samedi matin là, on a eu peur.
La navette qui dépose à l’aéroport n’est pas évidente à trouver.
Située en plein rond point,
On y est quand même arrivés.
Car on s’en sort à chaque fois.
Les voyages nous apprennent à nous débrouiller.

L’aéroport de Porto est grand. Ce n’est pas Lille.
Avec de l’avance, on prend le temps de savourer un café.
Là, le petit café équivaut à ce que l’on appellerait grand chez nous.
Et contrairement à la France, l’organisation à Porto est excellente.
Les gens sont en file. Tout est indiqué. 

Dans l’avion, j’en profite pour lire Amélie Nothomb.
Mais comme toujours, je ne résiste pas à l’envie d’admirer les nuages.
A l’envie de les prendre en photos. Bien sur, à côté de moi, mon chéri dort.
Et l’homme à côté de lui est très gentil.
Sur ce trajet là, il se passe quelque chose d’incroyable.
Pour la première fois en quatre fois, je n’ai pas mal. Mes oreilles vont bien.
On entre dans l’aéroport et on attend nos bagages.
Des valises arrivent mais elles ne sont à personne.
On attend. On se regarde tous.
Et puis, au bout d’une dizaine de minutes :
« Les valises de Porto sont de l’autre côté. »
Ah cette organisation. Bienvenus en France. 

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